
Résumé
En politique, la promesse a mauvaise presse. Sa réputation est fâcheuse. Elle est synonyme de mensonge et de crédulité. Elle est l’acte du démagogue, la passion de la populace.
Peut-on pour autant arrêter de faire des promesses ? La promesse, même mensongère, même intenable, ne serait-elle pas consubstantielle à la politique ? Et n’emporterait-elle pas aussi avec elle une confiance et une espérance dont nulle société humaine ne pourrait se passer ?
Afin d’interroger cette notion paradoxale, Vincent Peillon mobilise la pensée philosophique, de Machiavel à Jean-Pierre Vernant, de Montaigne à Rousseau, de Pascal à Levinas. Mais c’est vers la Bible hébraïque qu’il se tourne en dernière instance pour faire de la promesse, entre théologie et politique, un recours pour notre temps.
Caractéristiques
Sommaire
La Parole Perdue
Les faux prophètes
De la promesse en politique
Le cauchemar d’un monde sans promesse
Petite Phénoménologie de la promesse
De la nature du politique
Le Juste et le Méchant
La politique a besoin d’amitié
La promesse radicale
L’ami et l’ennemi
Théologie et politique
Petite dispute sur le Messie
Le bégaiement de Moïse
D’Abram à Abraham
Une promesse interminable
Du Contrat à l’Alliance
Promesse juive et socialisme
Jupiter ou Jéhovah ?
Autour de l'auteur
Vincent Peillon, philosophe, ancien ministre de l’Éducation nationale, a été parlementaire national et européen. Spécialiste de Merleau-Ponty et de la philosophie républicaine, auteur de nombreux ouvrages, il est directeur de recherches au CNRS.