Résumé
La perversion, encore ? À l’heure de la « libération sexuelle », du « tout est possible, tout est permis » (entre adultes consentants), que reste-t-il de la notion de perversion, du détournement qu’elle suppose, de la transgression de l’interdit dont elle se nourrit ? Le sexuel infantile, plus que les comportements sexuels, constitue l’objet de la psychanalyse, mais ce sexuel infantile lui-même n’a pas d’âge et ne se confond pas avec la sexualité de l’enfant. Une part d’infantilisme caractérise toute vie sexuelle dès qu’elle ne s’en tient pas au simple coït. Comment se conjugue cette part essentielle de l’humaine sexualité avec nos vies « libérées » d’aujourd’hui ?
Caractéristiques
Sommaire
1. Jacques André, « Lettres de sang »
2. Patrick Guyomard, « La perversion comme fétiche »
3. Bernard de la Gorce, « Tuer l’âme »
4. Karinne Guéniche, « La perversion est-elle anatomique ? »
5. Françoise Neau, « Du ciel – à travers le monde – jusqu’à l’enfer »
6. François Pommier, « Tendances perverses, entre manie et phobie »
7. Vincent Estellon, « Dépendances sexuelles »
8. Catherine Chabert, « Couvrez ce sein que je ne saurais voir... »
Autour de l'auteur
Tous les auteurs sont psychanalystes.
Jacques André et Patrick Guyomard sont professeurs de psychopathologie à l’université Paris Diderot, Catherine Chabert à l’université Paris Descartes.