Résumé
Le structuralisme a été en France dans les années 1950-1960, le grand espoir de modernisation des sciences humaines. À partir des années 1970, cet ambitieux programme s’effondre et engendre au passage une position très critique vis-à-vis de la modernité. Cet ouvrage revient sur cet échec pour tenter d'en comprendre les raisons et expliquer la singularité française de ce mouvement.
Caractéristiques
Sommaire
Introduction
Première partie : 1 -- Le monde naturel des processus sans sujet 2 -- Le monde spirituel des processus sans sujet
Deuxième partie : 3 -- Le reniement positiviste de la volonté générale 4 -- La linguistique structurale 5 -- La cybernétique ou Darwin dévoyé 6 -- L'ombre de Martin Heidegger
Troisième partie : 7 -- Levi-Strauss et les structures élémentaires 8 -- Une ethnologie structuraliste 9 -- Lacan et les mots de l'homme 10 -- La formule canonique du mythe a-t-elle un avenir ? 11 -- Foucault et la parole des morts 12 -- Les conséquences intellectuelles d'une méthode indéterminée
Quatrième partie : 13 -- Vers un modèle de canonisation de l'éphémère 14 -- La dynamique sociale du structuralisme
Cinquième partie : 15 -- Une singularité française 16 -- Expansion et déclin du structuralisme
Conclusion -- Bibliographie
Autour de l'auteur
Maxime PARODI est chargé d’études de sociologie à l’Observatoire français des conjonctures économiques, Fondation nationale des sciences politiques. Il a publié avec Michel Forsé La priorité du juste, éléments pour une sociologie des choix moraux (Puf, 2004)