Résumé
Comment l’art nous touche-t-il ? Que valent les prétendues métaphores dans l’œuvre de Deleuze et Guattari ? Quelle politique de la vision se découvre dans le cinéma de Barnet, de Vertov, de Santiago et dans la littérature de Chateaubriand ? Dans une série d’articles limpides, à travers de magistrales analyses d’œuvres littéraires, plastiques, cinématographiques, François Zourabichvili nous livre ici sa pensée sur l’art comme jeu et définit une esthétique pour le contemporain. L’œil du montage, la révolution, l’œuvre interactive, le jeu comme acte d’instaurer une règle toujours variable nous introduisent ici à la pensée de François Zourabichvili, à son œuvre propre.
Caractéristiques
Sommaire
Préface. — Jouer sa pensée, par Anne Sauvagnargues
Chapitre 1. — Evénement et littéralité
Chapitre 2. — La question de la littéralité
Chapitre 3. — Les concepts philosophiques sont-ils des métaphores ? Deleuze et sa problématique de la littéralité
Chapitre 4. — « Ce qui vient »
Chapitre 5. — Le jeu de l’art
Chapitre 6. — Sur le mot de Nietzsche : « Il faut quitter la vie comme Ulysse Nausicaa – bénissant plutôt qu’amoureux. »
Chapitre 7. — L’œil du montage (Dziga Vertov et le matérialisme bergsonien)
Chapitre 8. — Chateaubriand : la révolution et son témoin
Chapitre 9. — Géométrie audiovisuelle d’une révolte : « Okraïna » de Barnet
Chapitre 10. — Qu’est-ce qu’une œuvre interactive ?
Chapitre 11. — Cinéma et transformation : Les Autres, de Hugo Santiago
Chapitre 12. — Les Autres, de Hugo Santiago
Chapitre 13. — La différence esthétique ou la reconnaissance non mimétique
Chapitre 14. — La différence esthétique : Jeu et reconnaissance non mimétique
Chapitre 15. — L’ancrage esthétique de la pensée de Deleuze
Autour de l'auteur
François Zourabichvili (1967-2006) est l’auteur de Deleuze : une philosophie de l’événement (PUF, 1994), de Spinoza : une physique de la pensée (PUF, 2002), du Conservatisme paradoxal de Spinoza : enfance et royauté (PUF, 2002) et du Vocabulaire de Deleuze (Ellipses, 2003).