Résumé
Le tournant global et la révolution numérique interrogent la raison d’être d’une école en crise de sens. Ces mutations questionnent autant la production des savoirs pour penser le monde que l’éducation au monde que l’École dispense. La notion même de savoir est remise en cause par la culture numérique.
La forme scolaire n’a pas toujours existé : elle est une configuration historique particulière. L’École, si elle a un début, peut donc avoir une fin ! À l’ère du Savoir-Relation, faudra-t-il des robots à la place des profs ? Le lieu scolaire doit-il disparaître ? Et si la fin de l’École était une opportunité pour créer de nouveaux espaces, instaurer de nouvelles relations enseignants/enseignés, réconcilier les partenaires, enseigner autrement et recréer le bonheur d’apprendre, en bref, refonder vraiment notre rapport au savoir ?
Caractéristiques
Sommaire
Introduction
I. Éducation(s) nationale(s) : une histoire qui s’achève
A. À quoi servait l’école
B. La crise de l’institution transmissive
C. Le tyran techno-libéral à l’assaut des enfants mutants
II. Les mutations du tournant global
De l’école nationale à la mondialisation éducative
A. La mutation « pluri »
B. La mutation « trans »
C. La mutation « inter »
D. La mutation « supra »
E. La mutation « post »
III. Vers une créolisation éducative
A. L’école inutile
B. Les trente dernières années de l’école
C. Les éducations parallèles
D. L’ère du savoir-relation
E. Le retour du lieu
F. Des robots à la place des profs ?
Conclusion : L’école est morte, vive l’éducation !
Autour de l'auteur
Docteur et agrégé d’histoire, François Durpaire est maître de conférences en sciences de l’éducation à l’université de Cergy-Pontoise, au laboratoire EMA (École, mutations, apprentissages). Il est aussi consultant média, notamment sur les États-Unis (chroniqueur Europe 1, BFM et France O).
Professeure des universités en sociologie, Béatrice Mabilon-Bonfils est directrice du Laboratoire EMA à l’université de Cergy-Pontoise.