Résumé
Plutôt que d'envisager la démocratie comme un idéal inexorablement trahi ou défiguré par l'Histoire, l'auteur tente de la cerner comme une construction animée par des tensions et des déplacements de sens qui touchent ses concepts essentiels, tensions qui s'articulent à partir de deux moments essentiels : le libéralisme, à travers les pensées de Montesquieu, Adam Smith, Stuart Mill et le moment machiavélien au travers des analyses de Rousseau et de Tocqueville.
Caractéristiques
Sommaire
Avant-propos
I -- Les soubassements de la démocratie équilibrée. Pour une compréhension complexe du libéralisme : Montesquieu et le mythe de la séparation des pouvoirs -- Adam Smith, le concept de marché et l'Etat économe -- John Stuart Mill et la limite positive de l'Etat -- Le libéralisme et le problème de la limite du politique
II -- Le déséquilibre démocratique : Le moment machiavélien du politique -- Décalage et asymétrie du pouvoir chez Machiavel -- Le tribunat, condition de la liberté politique et réponse à l'asymétrie du pouvoir -- Décalage et asymétrie du pouvoir chez Rousseau -- Rousseau et la démocratie en continu -- Tocqueville et la fragilité démocratique -- La démocratie et sa tension entre l'égalité et la liberté politique -- La liberté politique et la création de la volonté générale -- Le moment machiavélien et le raté démocratique
III -- Démocratie alternative et pouvoir du peuple : Schumpeter et l'alternative démocratique -- Démocratie et résistances du réel -- Le raté représentatif -- Le raté gouvernemental -- Le raté des médiations politiques -- Le raté égalitaire ou l'égalité substitutive. Retour à Tocqueville
Conclusion -- Bibliographie -- Index des noms et des notions
Autour de l'auteur
Norbert LENOIR, agrégé et docteur en philosophie, enseigne à l'Université de Provence - Aix Marseille I