Résumé
« Conscience et matérialité se présentent donc comme des formes d’existence radicalement différentes, et même antagonistes, qui adoptent un modus vivendi et s’arrangent tant bien que mal entre elles. La matière est nécessité, la conscience est liberté ; mais elles ont beau s’opposer l’une à l’autre, la vie trouve moyen de les réconcilier. »
Bergson a marqué l’importance de certains de ses « essais en conférences », en les rassemblant dans deux recueils : L’énergie spirituelle en 1919, La pensée et le mouvant en 1934. Il faut donc tout à la fois replacer ces écrits dans ses recueils (et dans l’ensemble de son œuvre) et les lire pour eux-mêmes. Dans La conscience et la vie (1911), il s’agit d’établir avec précision une analogie et des « recoupements » entre ces deux ordres, qui préservent la singularité de chacun d’eux, mais qui montrent aussi en quoi ils sont inséparables et en quoi, face aux mêmes obstacles, métaphysiques mais aussi, déjà, moraux, ils indiquent une même direction.
Caractéristiques
Sommaire
Avant-propos, par Frédéric Worms
Présentation, par Arnaud François
La conscience et la vie
Dossier critique, par Arnaud François
Variantes
Notes
Index
Lectures
Bibliographie
Autour de l'auteur
Henri Bergson : 1859 – 1941
La première édition critique des œuvres de Bergson répond à un double principe : offrir le texte intégral du livre dans sa pagination de référence et le compléter par un dossier de notes historiques, philosophiques, analytiques et bibliographiques.
Édition critique dirigée par Frédéric Worms.
Volume édité par Arnaud François.