Résumé
Cet ouvrage porte un regard neuf sur le rôle de la communication dans la création de valeur contemporaine et dans l’accompagnement des transformations de l’économie et de la société.
Depuis ses origines, la communication moderne a toujours soutenu l’essor du capitalisme. Pourtant, dans les années 2000, en même temps qu’elle triomphe, elle cède au cynisme et à la tentation des idées vaines, sans effet ni valeur. Ces dérives de la société de communication fragilisent l’expression des figures d’autorité et accélèrent les crises du politique, des médias, de l’entreprise et des marques.
En s’appuyant sur de nombreux exemples de stratégies de marque et sur l’expérience de l’une des premières agences de communication françaises, l’auteur propose, avec la communication transformative, un changement méthodologique, mais aussi éthique, capable de redonner à la communication son utilité et sa légitimité dans le monde de l’après-crise.
Caractéristiques
Sommaire
Introduction. — Une crise de la société de communication
Première partie. — Quand la servante devint star
Années 1950 : la réclame crée la consommation de masse
Années 1960-70 : les « Vingt Glorieuses »
Années 1980 : le règne de la Star Strategy
Années 1990 : l'âge de raison
Le colosse aux pieds d'argile
Deuxième partie. — Le nouveau bûcher des vanités
La crise de la politique
La crise des médias
La crise de l'entreprise
La crise des marques
Troisième partie. — La force de transformer
La marque globale, un nouvel objet
L'idée transformative versus l'idée vaine
Gérer autrement le patrimoine des marques avec le Brand Program®
La communication transformative change nos métiers
Conclusion. — La communication transformative, une nouvelle éthique
Autour de l'auteur
Laurent Habib est président-directeur général de l’agence Euro RSCG C&O et directeur général de Havas en France. Il est également vice-président exécutif et président de la Commission valeur de l’AACC (Association des agences conseil en communication). Il enseigne depuis plusieurs années les stratégies de communication à l’Université de Paris I, où il a été professeur associé.