
Résumé
La démocratisation des voyages, les nouvelles technologies, les médias et les réseaux sociaux nous mettent en contact quasi quotidien avec les langues les plus diverses. Simultanée, littéraire, journalistique ou encore technique, la traduction – qu’elle soit « humaine » ou « automatique » – constitue l’unique médiation non seulement entre les langues, mais également entre les cultures.
Au-delà de la formule traduttore, traditore, quels mécanismes se mettent en place lorsqu’il s’agit de traduire une langue ? Faut-il que la traduction s’efface pour que l’œuvre semble conçue dans la langue d’arrivée ou préserver les particularismes de la langue d’origine ? Michaël Oustinoff présente l’histoire, les théories et les opérations linguistiques et littéraires de cette activité si spécifique qu’on appelle la traduction.
Caractéristiques
Sommaire
Introduction
Chapitre premier – Diversité des langues, universalité de la traduction
I. Babel et la diversité des langues
II. Langues et visions du monde
III. La traduction, opération fondamentale du langage
Chapitre II – Histoire de la traduction
I. L’esprit et la lettre
II. Les Belles Infidèles
III. L’époque contemporaine
Chapitre III – Théories de la traduction
I. Sourciers et ciblistes
II. Linguistique et traduction
III. Poétique de la traduction
IV. Critique des traductions
Chapitre IV – Les opérations de la traduction
I. Traduction et reformulation
II. Transpositions et modulations
III. Traduction ou déformation ?
IV. Bilinguisme d’écriture et autotraduction
Chapitre V – Traduction et interprétation
I. De l’écrit à l’oral
II. Traduction et restitution
III. La traduction « automatique »
Chapitre VI – Les signes de la traduction
I. D’un système de signes à l'autre
II. Traduction et mondialisation
III. Sémiotique de la traduction
IV. La traduction au service des langues
Bibliographie
Autour de l'auteur
Michaël Oustinoff est professeur à l’université Côte-d’Azur et membre du bureau de la revue Hermès (CNRS éditions).