Résumé
Recherche de l’élégance, conformité au goût du jour, gaspillage ostentatoire, manifestation d’une transgression ? Depuis le XIXe siècle, la manière de se vêtir est soumise à la mode. Ce phénomène social, dont la naissance coïncide avec l’émergence d’une société des individus, a intéressé la littérature comme les sciences humaines et en particulier la sociologie.
De la figure du dandy jusqu’à l’explosion du prêt-à-porter et la multiplication des collections, Frédéric Monneyron présente les approches sociales de la mode. Il nous montre comment, loin de s’exclure, la volonté de distinction et la recherche d’un conformisme social sont intimement liées dans nos choix vestimentaires. Il révèle combien la mode imprègne notre imaginaire collectif.
Caractéristiques
Sommaire
Introduction
Première partie — Naissances
Chapitre premier — Mode et sociétés
Chapitre II — Écrivains et journalistes
Chapitre III — Sociologues et économistes
Deuxième partie — Développements
Chapitre IV — Sociologie de la culture et sociologie de la mode
Chapitre V — Vers une sociologie de la mode
Chapitre VI — En marge de la sociologie de la mode
Troisième partie — Reconsidérations
Chapitre VII — La mode comme anticipation et figuration sociales
Chapitre VIII — Sociologie des images de mode
Chapitre IX — Anthropologie de l'imaginaire de la mode
Conclusion
Bibliographie
Autour de l'auteur
Professeur de littérature générale et comparée à l’université de Perpignan-Via Domitia, Frédéric Monneyron est l’auteur de nombreux ouvrages dont, aux Puf, La Frivolité essentielle. Du vêtement et de la mode (« Quadrige », 2008), La Photographie de mode. Un art souverain (« Perspectives critiques », 2010) et, en « Que sais-je ? », de Mythes et littérature (no 3645).