Résumé
Partant d'analyses de témoignages ou de documents considérés comme tels, sur différents supports et ayant fait l'objet de multiples commentaires parfois contradictoires et polémiques, l'auteur essaie de comprendre leurs conditions d'émergence dans la sphère publique et leur fonctionnement dans la gestion de la mémoire d'un événement, en particulier dans celui de la Shoah. Comment sont "collectés" les témoignages, comment sont-ils transcris à travers les productions audiovisuelles ? Le chercheur doit-il prendre position ? Quel est son rôle ? Il s'agit de comprendre comment, par des configurations médiatiques souvent complexes, le passé fait sens dans le présent.
Caractéristiques
Sommaire
Introduction
Première partie : Dispositifs médiatiques
1 -- Périodiser les régimes testimoniaux à la télévision 2 -- La construction des identités des déportés 3 -- Archives audiovisuelles des survivants, une mémoire mosaïque en devenir
Deuxième partie : Conflits d'interprétations médiatisés
4 -- Témoignage photographique, affrontement discurssif, quatre clichés d'Auschwitz 5 -- Justesse filmique, justice mémorielle, La liste de Schindler 6 -- Prismes interprétatifs, La vie est belle 7 -- Rire de tout ? La vie est belle dans la presse juive
Troisième partie : Transmédiatisations
8 -- Une réflexivité sans histoire(s) ? 9 -- Archives historiques et mise en mémoire virtuelle 10 -- De la découverte de diapositives à l'esthétisation du témoignage
Conclusion -- Sources -- Bibliographie
Autour de l'auteur
Jacques WALTER, sociologue, est professeur des sciences de l'information et de la communication à l'Université Paul-Verlaine de Metz