Résumé
En quoi la République romaine se distinguait-elle d’une démocratie ?
Quel était le degré de participation des citoyens ?
Quelle était l’emprise de l’aristocratie sur le jeu politique ?
De quelle manière la culture grecque a-t-elle influencé la pensée politique et la pratique administrative dans un sens plus rationnel ?
De la chute de Tarquin le Superbe, dernier roi de Rome, en 509 av. J.-C., à l’instauration du principat augustéen, en 27 av. J.-C., cet ouvrage embrasse cinq siècles d’une histoire marquée par le passage de la petite cité du Latium à la première puissance méditerranéenne. Se démarquant de l’approche institutionnelle classique, il étudie les relations entre les groupes sociaux romains – le patriciat et la plèbe –, et nous invite à comprendre les évolutions et les crises qui aboutirent à l’instauration de l’Empire.
Caractéristiques
Sommaire
Première partie – La République des patriciens (509-300)
Une cité divisée mais dynamique
Construction des structures civiques
La culture politique du milieu patricien
Deuxième partie – La République des nobles (300-133)
La cité à l’épreuve des conquêtes
Suprématie de la nobilitas
Les règles de la compétition politique
Troisième partie – La République des imperatores (133-30)
La révolution romaine
Crise du modèle nobiliaire ?
Un double défi : imperatores et tribuns
Quatrième partie – La République au quotidien (300-30)
Le(s) métier(s) du citoyen
Les rituels civiques
La raison de la République
Autour de l'auteur
Christophe Badel est professeur d’histoire romaine à l’université Rennes 2.