Résumé
L’histoire de la politique étrangère de la France se confond avec celle de la construction de la nation. De la monarchie et l’empire napoléonien notre diplomatie hérite la souveraineté et une certaine idée de la grandeur. Pourtant, du congrès de Vienne à la Seconde Guerre mondiale, le voisin allemand, devenu prépondérant en Europe, a largement rebattu les cartes face à une France diminuée. Depuis 1945, la position de cette dernière, engagée dans la construction européenne, n’est-elle pas celle d’une puissance moyenne d’influence mondiale ?
Maxime Lefebvre revient sur cette histoire, et plus largement sur les fondamentaux de notre politique étrangère : les forces et faiblesses de la puissance française, les acteurs et la chaîne de décision, les grandes orientations stratégiques.
Caractéristiques
Sommaire
Introduction — Les mythes fondateurs
PREMIÈRE PARTIE — La volonté de la puissance
Chapitre premier — L’héritage de la puissance (des origines à 1815)
Chapitre II — La France diminuée (1815-1945)
Chapitre III — Une « puissance moyenne d’influence mondiale » (H. Védrine)
DEUXIÈME PARTIE — Acteurs et fondements
Chapitre IV — La puissance
Chapitre V — L’action
Chapitre VI — La politique
Conclusion — Le rang, la puissance, l’influence
Les principaux ministres des affaires étrangères de la France
Bibliographie
Autour de l'auteur
Diplomate, Maxime Lefebvre est professeur de géopolitique à l’ESCP Business School. Il est notamment l’auteur, en « Que sais-je ? », de La Politique étrangère américaine (no 3714) et de La Politique étrangère européenne (no 3901).