Résumé
Bien que progressistes pour l’époque, les textes fondateurs de la franc-maçonnerie moderne, rédigés à Londres en 1723, ne faisaient aucune place aux femmes. Pour franchir le seuil du temple maçonnique, en vue de leur admission et de leur initiation, il leur aura fallu près de deux siècles d’efforts et de patience.
En relatant la création de la première obédience féminine au monde, cet ouvrage propose une histoire des femmes dans la maçonnerie et souligne l’apport des franc-maçonnes au mouvement d’émancipation des femmes dans notre société.
Caractéristiques
Sommaire
Introduction
Chapitre premier. — Femmes en maçonnerie : deux siècles de longs efforts
Les premières loges masculines françaises et la maçonnerie des Dames
Le Rite d'Adoption
Vers l’accès des femmes à l'initiation maçonnique
Renaissance des loges d'adoption
Vers l'émancipation de la maçonnerie féminine
Chapitre II. — Création de l’obédience
Le Comité de reconstruction
L’Union Maçonnique Féminine de France
Des débuts difficiles
Pourquoi une si longue marche ?
Chapitre III. — Naissance de la Grande Loge Féminine de France
Signes distinctifs : la robe noire et la médaille de loge
Le Rite Écossais Ancien et Accepté
Les Hauts Grades Écossais au féminin
L'expansion
Portrait de l’obédience des années 1970
Naissance d’une loge pas comme les autres : La Rose des Vents
Consolidation et développement
Chapitre IV. — Fonctionnement de l’obédience
La Loge
Les Rites
Les questions à l’étude des loges
La défense des droits des femmes
Le Tracé
Chapitre V. — Rayonnement de l'obédience
Les conférences publiques et colloques
Les relations internationales et interobédiences
Les protocoles d'accord
Conclusion
Annexe. — Les Grandes Maîtresses
Bibliographie
Autour de l'auteur
Conseil en communication et médias, membre du collège de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (la HALDE), Marie-France Picart a été Grande Maîtresse de la Grande Loge Féminine de France de 2000 à 2003.
