Résumé
Que l’on parle de management d’entreprise, de relations internationales ou encore de politique intérieure, le terme « gouvernance » est devenu omniprésent. Cette notion, qui se développe depuis les années 1990, semble marquer la victoire de la technique, de la gestion sur le politique, le gouvernement. Son bon fonctionnement requiert des conditions très précises : abondance matérielle, ralliement des acteurs sociaux à des règles du jeu intériorisées.
Philippe Moreau Defarges explique la notion de gouvernance, expression de la quête des sociétés riches et démocratiques d’une politique dépolitisée. Il en expose les applications et en interroge les limites.
Caractéristiques
Sommaire
Introduction
Chapitre premier – Émergence de la gouvernance, entre mode et concept
I. La victoire de l’Occident
II. La reconnaissance d’un cadre social et juridique
III. L’universalisation de l’esprit démocratique
IV. La machine à produire
Chapitre II – Les voies de formation de la gouvernance
I. La gouvernance d’entreprise
II. La bonne gouvernance
III. La gouvernance globale
Chapitre III – Notions-clés et mécanismes de la gouvernance
I. Les flux et les réseaux
II. Des acteurs multiples
III. Des normes diversifiées
IV. Des instances indépendantes
Chapitre IV – Les laboratoiresde la gouvernance
I. Les multinationales
II. Le système onusien
III. Les régimes internationaux
IV. Les constructions européennes
Chapitre V – Au-delà de la gouvernance
I. Les risques de fragmentation
II. La multiculturalité
III. La transparence
IV. Les conflits irréductibles
V. L’incontournable question du gendarme
Conclusion
Bibliographie
Autour de l'auteur
Ancien diplomate et auteur de nombreux ouvrages de géopolitique et de questions internationales, Philippe Moreau Defarges est chercheur émérite à l’Institut français des relations internationales. Il est notamment l’auteur, en « Que sais-je ? », de La Mondialisation (no 1687).