Résumé
Romain par son héritage impérial, chrétien de religion, l’Empire que nous qualifions de « byzantin » se définit aussi comme hellénique et oriental. Dans cet empire pluriethnique, le grec est la langue dominante des échanges, les pouvoirs politique et religieux s’imbriquent, l’art est chrétien tandis que l’éducation – la paideia – est d’origine païenne.
Tout au long d’un millénaire, de la fondation de Constantinople (324-330) jusqu’à sa chute en 1453, cette civilisation s’est transformée. Bernard Flusin analyse la mutation profonde qui a conduit à la disparition des cités de l’Empire ainsi que l’évolution des institutions, du christianisme byzantin ou encore de son rapport à l’hellénisme.
Caractéristiques
Sommaire
Introduction
Chapitre premier – L’empereur, la cour, les cérémonies
I. Le basileus
II. Lieux impériaux
III. La cour et les cérémonies
Chapitre II – Le christianisme byzantin
I. L’Empire et le christianisme
II. Une orthodoxie
III. Le monachisme
Chapitre III – Constantinople et la province : de l’âge des cités au monde médiéval
I. Constantinople
II. La province
III. Modes de vie
Chapitre IV – Églises, objets, images : l’art byzantin
I. L’église et son décor
II. Images, objets précieux
Chapitre V – L’hellénisme : langue, éducation, lettres
I. Le grec
II. L’éducation
III. Le livre
IV. Byzance et la transmission des textes antiques
Conclusion
Bibliographie
Autour de l'auteur
Bernard Flusin est professeur émérite à Sorbonne Université et directeur d’études émérite à l’École pratique des hautes études, section des sciences religieuses.