
Résumé
L’Europe est le grand chantier du XVIIIe siècle. Diplomates, militaires, étudiants, négociants, aristocrates et aventuriers sillonnent en tous sens l’espace européen. La correspondance et la presse tissent leur toile à travers le continent, se jouant des frontières et de la censure.
En retraçant l’histoire des Lumières et non celle de quelques grands hommes, cet ouvrage montre la remarquable culture de la mobilité des élites de ce siècle et leur conscience européenne. Il analyse aussi les contradictions d’un temps écartelé entre le cosmopolitisme et l’émergence brutale du nationalisme, entre la fascination et la jalousie que suscite la France de Voltaire.
Caractéristiques
Sommaire
Introduction
Chapitre I. – République des Lettres ou Europe aristocratique ?
I. L’héritage de la République des Lettres
II. L’Europe des Lumières académiques et savantes
III. Savants et amateurs
IV. L’Europe de la distinction et de la bonne société
Chapitre II. – L’Europe des Lumières, un espace de circulation et d’échanges
I. La presse périodique
II. Les nouvelles à la main
III. Des journaux aux livres
IV. De la plume à la toile, la correspondance et ses réseaux
V. Le Grand Tour et la culture de la mobilité des noblesses européennes
Chapitre III. – L’Europe des Lumières maçonniques, un espace en cours d’intégration
I. Un succès remarquable
II. Quelle Europe ?
III. Les réseaux de l’Europe maçonnique
IV. Les exclus
V. Lumières maçonniques, Lumières profanes
Chapitre IV. – Unité et divisions de l’Europe des Lumières
I. L’Europe française, un malentendu ?
II. L’impact des conflits européens
Conclusion
Bibliographie
Autour de l'auteur
Membre de l’Institut universitaire de France, Pierre-Yves Beaurepaire est professeur d’histoire moderne à l’université de Nice Sophia Antipolis.