Résumé
Né au cours des années 1960 et 1970, l’art urbain est devenu un phénomène artistique planétaire.
Exercé au départ gratuitement et sans autorisation dans l’espace public, il agrège des pratiques et des formes aussi diverses que le graffiti, le muralisme ou le street art, et charrie des influences qui vont de la publicité aux cultures de masse en passant par le militantisme. Sans former un véritable mouvement, tous ces artistes n’en ont pas moins des points communs. Parmi eux, la capacité à œuvrer dans la ville en toute liberté, avec une remarquable économie de moyens.
Quatre auteurs reviennent sur les origines de l’art urbain, depuis l’émergence de pratiques contextuelles et du graffiti writing dans les années 1960 jusqu’à sa reconnaissance publique, institutionnelle, médiatique et même marchande. Quatre regards complémentaires, portés sur un mouvement hétérogène, accessible à tous.
Caractéristiques
Sommaire
Introduction
Chapitre premier — Retour aux origines
I. Les « années 1968 », années contestataires
II. De la critique du modernisme à l’in situ
III. L’art urbain comme critique de l’urbain
IV. Un art en lien avec les communautés locales
V. « La beauté est dans la rue »
VI. Contre-publicités
Chapitre II — Graffiti writing
I. Naissance d’un mouvement
II. Style writing
III. Territoires et pratiques
IV. Post-graffiti
Chapitre III — Le street art
I. Paris, capitale de l’art in situ
II. Une vague mondiale
III. Détournement urbain
IV. Un nouveau muralisme ?
Chapitre IV — Le temps de la reconnaissance
I. Le marché
II. Les musées
III. Les collectivités
IV. Les marques
Conclusion
Remerciements
Bibliographie
Autour de l'auteur
Cofondateur du centre Arcanes, Nicolas Gzeley est auteur, archiviste et artiste.
Directeur artistique de Fluctuart, Nicolas Laugero-Lasserre dirige aussi l’ICART.
Stéphanie Lemoine est journaliste.
Sophie Pujas est journaliste et écrivain.