Résumé
Un nouveau type de politiques monte en puissance, qui se veulent « fondées sur des preuves ». De quelles preuves est-il question ?
D’où vient cette manière de conduire l’action publique ? Quels contextes favorisent sa diffusion et comment est-elle reçue ?
Cet ouvrage met en perspective la logique montante des politiques des preuves dans le champ de l’éducation et en dresse un bilan critique, liant leur difficile mise en œuvre à la nature incomplète de leurs fondements. S’appuyant sur des exemples concrets de réformes, il analyse leur échec, responsable d’une défiance à l’égard de l’action publique et de l’expertise scientifique qui la sous-tend, qui constitue un risque démocratique.
Sans remettre en cause l’idée d’informer l’action publique par la connaissance, les auteurs plaident pour une approche révisée et élargie des preuves à prendre en considération, tenant compte aussi des savoirs professionnels.
Caractéristiques
Sommaire
Introduction
La politique des preuves : le mot et la chose
Chapitre 1 : D’hier à aujourd’hui. Apports et limites des statistiques
Chapitre 2 : La politique des preuves. Nouveau chapitre de la raison statistique
Chapitre 3 : La politique des preuves en éducation
Chapitre 4 : La politique des preuves sur le terrain. Les épreuves de réalité
Chapitre 5 : La suppression du redoublement en Belgique : un cas édifiant
Chapitre 6 : Des épreuves de réalité aux épreuves de légitimité : une montée en généralité
Conclusion
Références bibliographiques
Autour de l'auteur
Hugues Draelants est professeur de sociologie à l’Université de Louvain et membre du Groupe interdisciplinaire de recherche sur la socialisation, l’éducation et la formation (GIRSEF).
Sonia Revaz est maître assistante à l’Université de Genève et membre du Groupe genevois d’analyse des politiques éducatives (GGAPE).