Résumé
Ce n’est pas par hasard si les étudiants et enseignants dont les recherches allaient donner naissance à un grand courant de sociologie urbaine étaient de l’université de Chicago : en 1900, cette ville est la troisième des États-Unis par sa population, largement accrue à la fin du XIXe siècle par l’arrivée en masse de migrants américains et d’immigrants étrangers.
Ces données originelles expliquent pourquoi l’homogénéité de l’École de Chicago ne réside pas seulement dans ses méthodes sociologiques, qui laissent la part belle à la démarche empirique, mais aussi dans les sujets de ses travaux : principalement l’immigration et la criminalité.
Caractéristiques
Sommaire
Introduction
Chapitre premier – Les origines
I. Le berceau de la sociologie américaine
II. Le rôle décisif d’Albion Small
III. Les influences intellectuelles et philosophiques
IV. La rébellion de 1935
Chapitre II – L’immigration et les relations ethniques
I. Attitudes individuelles et valeurs sociales
II. La désorganisation sociale
III. Démoralisation et assimilation
IV. La définition de la situation
V. Le cycle des relations ethniques
VI. Les tensions raciales aux États-Unis
VII. L’immigration japonaise et les sept étages de Bogardus
VIII. Acculturation et assimilation
IX. La distance culturelle
X. L’homme marginal
Chapitre III – La criminalité
I. Les gangs de Chicago
II. Le crime organisé
III. La délinquance juvénile
IV. Le voleur professionnel
Chapitre IV – Les méthodes de recherche
I. Les documents personnels
II. Le travail de terrain
III. Les sources documentaires
IV. La recherche quantitative à Chicago
Conclusion – Une seconde École de Chicago
Bibliographie
Index des auteurs cités
Autour de l'auteur
Alain Coulon est professeur honoraire de l’université Paris 8. Il est l’auteur du Métier d’étudiant (Économica, 2005) et, en « Que sais-je ? », de L’Ethnométhodologie (n° 2393).