Résumé
Lorsqu’il est déporté au camp de concentration de Buchenwald le 3 septembre 1943, Jean Hoen décide de pour-suivre une entreprise commencée dès le premier jour de sa détention au camp de Compiègne : l’écriture, au fil des jours, du récit de sa captivité. Il a alors 58 ans. Il est ancien combattant de la Grande Guerre, menuisier-ébéniste de formation, résistant. Il a été dénoncé. Il veut témoigner en conscience de ce qu’il vit et voit.
Pendant près de deux ans, jusqu’à son évasion et son retour à Paris le 15 mai 1945, il met un point d’honneur à poursuivre et clore son « reportage vécu » conservé précieusement dans une boîte en fer blanc. Ce récit immédiat de son parcours et de sa confrontation à l’univers des camps nazis est un document historique inestimable. Jean Hoen décrit ainsi, de façon saisissante, les étapes du transport, l’arrivée à Buchenwald, le tri des déportés puis la vie quotidienne du camp et de ses camarades, sa vision de la condition humaine confrontée à la violence et la misère extrêmes.
Caractéristiques
Sommaire
Avant-propos, par Catherine Gostiaux
Présentation, par Olivier lalieu
Note de l’éditeur
De Compiègne à Buchenwald. K. L. B., Konzentration Lagen Buchenwald.
Appendice, par Léon Reuter
Les derniers jours de Buchenwald
Description du crématoire
Les usines Gustloff, Mi-Bau et l’aventure de « Tom-Mix »
Biographie de Jean Hoen, par Catherine Gostiaux
Autour de l'auteur
Ce témoignage aussi brut qu’exceptionnel est aujourd’hui publié pour la première fois. Il est présenté par Olivier Lalieu, historien (auteur de La Résistance française à Buchenwald, 2012), illustré par des dessins originaux de Ralph, compagnon de déportation de Jean Hoen, et suivi de photos prises par les Américains à la libération du camp, en avril 1945.