Résumé
"De toutes les pièces de Racine, Phèdre est la mieux maîtrisée, la plus harmonieuse, la plus classique. Paradoxalement elle est celle où la rigueur géométrique exprime la plus grande violence.
La passion amoureuse, l'adultère, l'inceste enflamment et empoisonnent les veines de l'héroïne. L'autorité de l'époux, du père est égarée : Thésée doit remporter sa dernière victoire sur les monstres qui peuplent l'univers mais cette fois le monstre est dans sa propre famille ...
Qui sait si Racine ne s'est pas lui-même effrayé des extrémités auxquelles l'a porté son génie ? Depuis plus de trois siècles cette perfection et cette violence fascinent, cette peinture du combat de la Raison et du Désir, de l'ordre et du désordre, de la transgression et de la loi, n'a cessé de renvoyer chacun à lui-même. Sous la métaphore antique du Destin, de ces mythes qui nous viennent de la nuit des temps, une tragédie des plus modernes ..."
Texte de couverture
Caractéristiques
Sommaire
Synopsis
Le contexte
Des turbulences
La période classique
L’auteur
Un parcours
Un moment décisif
Le pré-texte
Les sources
L’héritage mythologique
Le texte
Une dynamique structurante
L’exposition
L’action
Le dénouement
Une perfection classique
Les trois unités
Vraisemblance et bienséances
Versification
La crainte et la pitié
Une tragédie de la communication
Parole et silence : dire sa vérité
Parole et silence : dire ou ne pas dire la vérité
Humanité et destin
Une tragédie tératologique
Une tragédie de la complexité paradoxale
Le monde et Phèdre/Le monde de Phèdre
Florilège de « lectures »
Lectures chrétiennes
Autres lectures du XXe siècle
110 Les représentations
116 Étude de texte : acte II, scène 5, vers 634 à 662
127 Sélection bibliographique
Autour de l'auteur
L'auteur est maître de conférences en littérature comparée et directeur du département de lettres de la Faculté des lettres de Rouen