Résumé
L’histoire universelle serait obsolète, eurocentrique et dépassée ; l’avenir serait à l’histoire globale. Hervé Inglebert nuance cette thèse, qu’il estime trop réductrice : l’histoire globale ne concerne qu’une période limitée et une thématique particulière de l’histoire de l’humanité. Elle représente certes un apport original en termes de perspectives, de méthodes et de connaissances, mais elle ne constitue pas véritablement un stade nouveau de la pensée de l’histoire du monde. À chaque génération, le poids du présent est particulièrement sensible, et il en est de même aujourd’hui dans le champ de l’histoire globale. Ces travaux, fussent-ils « à la pointe de la recherche », sont par essence datés ; il faut donc historiciser les historiens d’aujourd’hui.
Caractéristiques
Sommaire
Introduction
Chapitre 1 : Mots, réalités et méthodes
Chapitre 2 : Les récits sur la totalité du passé avant 1870
Chapitre 3 : Les histoires universelles de 1870 à 2000
Chapitre 4 : Les récits d’histoire mondiale et globale (depuis 1950)
Chapitre 5 : L’histoire globale aujourd’hui
Chapitre 6 : La « question polybienne » : l’universalité du récit historien
Conclusion
Citations
Autour de l'auteur
Hervé Inglebert est professeur d’Histoire romaine à l’université Paris-Nanterre et a été membre senior de l’Institut universitaire de France. Il dirige la revue Antiquité tardive (Brepols) et codirige la collection « Nouvelle Clio » (Puf). Il est notamment l’auteur de Le Monde, l’Histoire. Essai sur les histoires universelles (Puf, 2014).