Résumé
Au commencement, le droit est dit – dicté – par les dieux, ou par Dieu. Nul ne peut s’écarter du Texte : rien ne peut le changer, toute discussion est impossible. Il n’y a pas de place pour une histoire.
Celle-ci ne devient possible que lorsque le droit se fait, au moins en partie, humain et qu’il s’inscrit dans le temps des hommes. C’est ce qui advient, pour la première fois sans doute, en Grèce et à Rome. Rome lègue un droit déjà très riche et qui n’a cessé de s’enrichir depuis, selon des modalités diverses.
En retraçant l’histoire du droit, Jean-Marie Carbasse nous invite à comprendre l’historicité de nos normes juridiques.
Caractéristiques
Sommaire
Introduction
Chapitre premier – Du droit dit par les dieux au droit fait par les hommes
I. Le droit dit ou dicté par les dieux
II. Le droit fait par les hommes : les débuts du droit civil des Romains
III. L’apogée du droit romain
IV. Le droit romain tardif
V. L’Église chrétienne et son droit
Chapitre II – Les droits du Moyen Âge
I. Personnalité et territorialité du droit (Ve-Xe siècles)
II. Coutumes, privilèges, franchises (XIIe-XVe siècles)
III. L’essor des droits savants
Chapitre III – Le droit français
I. L’indépendance du royaume
II. Le roi, la coutume et le « droit français »
III. Le roi législateur
Chapitre IV – De la codification à la « décodification »
I. Les « Lumières » du droit
II. La Révolution du droit
III. La codification napoléonienne
IV. Dépassement des Codes et « décodification »
Bibliographie
Autour de l'auteur
Jean-Marie Carbasse, ancien recteur d’académie, a été professeur d’histoire du droit et de droit romain aux universités Paris-Descartes (Paris-V), Panthéon-Assas (Paris-II) et de Montpellier. Il est notamment l’auteur des « Que sais-je ? » sur La Peine de mort (no 1834) et Les 100 dates du droit (no 3922).