
Résumé
Quand on s’intéresse à l’histoire du Japon, on ne peut éviter de rencontrer de prime abord la conscience historique des Japonais. Cet imaginaire est des plus simples, se bornant à affirmer comme traits spécifiques de ce pays la continuité (un temps linéaire, sans vrai début ni fin), l’homogénéité (une sorte de totalité synchronique), et logeant dans cette association aussi bien l’État, la dynastie impériale, la population, le territoire.
De fait, l’originalité du Japon tient à ce que les changements s’y inscrivent, comme naturellement, dans un cadre immobile. Quelle est pourtant la dynamique interne de ce pays qui, depuis sa préhistoire jusqu’à la rénovation de Meiji, a su garder son unité ?
Caractéristiques
Sommaire
Introduction
Chapitre premier – Une genèse préhistorique
I. La problématique des origines
II. Le Japon avant l’écriture
Chapitre II – La Cité impériale (VIIIe-XIIe siècle)
I. Les institutions
II. L’espace antique et le mouvement économique
III. Union et désunion de l’aristocratie
IV. La dynamique de la société provinciale
V. La fin de l’État antique
Chapitre III – Les débuts de la nation (XIIe-XVIe siècle)
I. Les événements et l’espace
II. Économie et société
III. Les pouvoirs
Chapitre IV – L’État moderne
I. La pacification (1560-1615)
II. L’époque d’Edo (1615-1853)
Chapitre V – Bakumatsu et Meiji ishin (1853-1871)
I. La perception des menaces
II. La réforme militaire
III. Les voies de la centralisation
IV. La fin des autonomies politiques
Conclusion
Bibliographie
Autour de l'auteur
Michel Vié est professeur émérite des Universités à l’Institut national des langues et civilisations orientales.