Résumé
Peu de philosophes sont aussi étudiés qu’Hannah Arendt. Mais la connaît-on si bien ? Ce livre a pour but d’exposer de façon simple et claire les concepts principaux de sa philosophie et d’apporter des perspectives nouvelles sur son œuvre.
Se centrant sur le « totalitarisme » et la « banalité du mal », les auteurs explorent l’œuvre d’Arendt depuis la genèse de ses analyses des dictatures totalitaires jusqu’aux outils conceptuels qu’elle nous a légués pour penser la crise ou la mondialisation, en passant par sa relation au peuple juif et à la tradition philosophique. D’un même mouvement, ce livre retravaille la pensée d’Arendt en créant des liens critiques entre elle et celle d’auteurs comme Borkenau, Scholem, Levinas ou Foucault, visant à souligner la pertinence de sa pensée dans un vaste contexte intellectuel et ouvrant un dialogue novateur sur l’autorité, le jugement, la biopolitique et le cosmopolitisme.
Caractéristiques
Sommaire
Présentation générale, d’Annabel Herzog
« De l’obéissance en régime totalitaire », de Martine Leibovici
« Deux-en-un de la pensée ou hétéronomie : la source normative contre le mal totalitaire chez Arendt et Lévinas », d’Aurore Mréjen
« À propos de la genèse de la théorie du totalitarisme : Hannah Arendt et Franz Borkenau », d’Arno Münster
« Arendt et la banalité de la crise », d’Annabel Herzog
« Un cœur juif ? l’espoir déçu de Gershom Scholem par Hannah Arendt », de Sylvie Courtine-Denamy
« Vie nue et condition humaine : une approche critique de quelques interprétations biopolitiques d’Arendt », de Laura Quintana
« De la domination totale à la domination globale. Perspectives arendtiennes sur la mondialisation d’un point de vue cosmopolitique », d’Étienne Tassin
Autour de l'auteur
Textes de Sylvie Courtine-Denamy, Annabel Herzog, Martine Leibovici, Aurore Mréjen, Arno Münster, Laura Quintana Porras et Étienne Tassin.
Annabel Herzog est maître de conférences à l’École de sciences politiques de l’Université de Haifa en Israël.