Résumé
Frappé de stupeur par les explosions atomiques de 1945, le philosophe Günther Anders a élaboré une politique de l’agir en mesure de réduire le « décalage prométhéen » entre nos représentations de la catastrophe et ses prochaines répétitions. En 1986, à la suite de l’explosion du réacteur civil, dans une conférence intitulée « Dix thèses pour Tchernobyl. Adresse amicale au vie Congrès international des médecins pour l’empêchement d’une guerre nucléaire », il revient sur les raisons de notre déni face à l’apocalypse et les conditions pour tenter de différer le « temps de la fin » : une contribution essentielle pour réagir face aux périls atomiques, civils et militaires, toujours d’actualité, dont la menace se double du globocide à l’heure de l’Anthropocène.
Caractéristiques
Sommaire
Présentation. Voici le temps du monde fini. Par Bruno Villalba
Dix thèses pour Tchernobyl. Adresse amicale au 6e congrès international des médecins pour l’empêchement d’une guerre nucléaire. Par Günther Anders
Anders et la fin des temps. Par Bruno Villalba
• Penser à partir de la bombe
• L’ultime répétition de la catastrophe
• Agir en politique à partir de la bombe
Bibliographie
Autour de l'auteur
Édition établie, introduite et commentée par Bruno Villalba, professeur de science politique, AgroParisTech, laboratoire Printemps. Texte traduit de l’allemand par Christophe David