Résumé
La critique et l’art peuvent se montrer également difficiles, en ce qu’il n’est en réalité pas moins commode d’écrire un livre que d’écrire sur ceux qu’écrivent les autres. Dans ce recueil de chroniques portant sur des ouvrages récemment publiés, en France comme à l’étranger, en philosophie environnementale et animale, l’auteur s’efforce d’examiner les propositions qui y sont avancées, souvent pour en apprécier la force et l’originalité, parfois pour en indiquer les limites et les faiblesses, et autant que possible pour leur donner un prolongement et un développement dans la réflexion qu’il élabore pour son propre compte. De cette confrontation naissent d’autres propositions, à leur tour offertes à la discussion : sur « l’invisibilité des animaux » dans le cadre de la philosophie politique contemporaine, sur l’élaboration d’une nouvelle méthode permettant de déterminer la différence métaphysique entre l’homme et l’animal, ou encore sur la promotion de l’utopie au titre de principale ressource de l’écologie politique.
Caractéristiques
Sommaire
1. Faire la paix avec le monde ?
2. La mort en face
3. La nature sauvage, pour quoi faire ?
4. L’intrusion de Gaïa
5. Les politiques de la reconnaissance et l’oubli des animaux
6. Penser la nature
7. Comment parler pour les animaux ?
8. De mémoire d’homme, on n’a jamais vu le soleil mourir
9. Étudier le comportement animal
10. Il faut de tout pour faire un monde
11. Nous partîmes cent mille, nous arrivâmes cinq cent
12. Parle ou je te dénie !
13. La banalité du mal
14. Contre l’anthropocentrisme, tout contre
15. De la politique avant toute chose, et pour cela préfère Latour
16. Souffrir de la souffrance des animaux
17. Derrida et la question de l’animalité
18. Soyez réalistes, demandez l’impossible
19. Il faut lire John Holloway
20. Sept cents millions de Chinois, et moi, et moi, et moi
21. Machines, vous avez dit machines ?
Autour de l'auteur
Hicham-Stéphane Afeissa est agrégé et docteur en philosophie. Après s’être longtemps consacré à l’étude de Kant et de Husserl, il s’est tourné vers la philosophie environnementale et animale. On lui doit entre autres La Communauté des êtres de nature (MF, 2010), Nouveaux fronts écologiques (Vrin, 2012) et Portraits de philosophes en écologistes (Dehors, 2012).