Corsica. Journal étrange V - Marcel Conche - Perspectives critiques - Format Physique et Numérique | PUF  

Corsica. Journal étrange V

Corsica. Journal étrange V
Corsica. Journal étrange V
Auteur: 
Discipline: 
Catégorie: 
Livre
Date de parution: 
05/05/2010

Résumé

Peut-on éprouver la surabondance d’amour sans être amoureux ? On le peut si le grand âge vous a libéré de la sexualité et de ses fantasmes. Alors l’amour se montre à l’état pur — le désir étant laissé sur la route. Mais que l’objet d’un tel amour soit une nature féminine « sur laquelle les dieux ont dirigé un rayon et qu’un éclat brillant environne », comme dit Pindare, et à la joie d’aimer s’ajoute le ravissement que donne la beauté. Si maintenant à l’amour se joint, par intervalles, la réflexion sur divers sujets d’histoire et de philosophie, avec la tranquillité d’âme que donne la réflexion autant qu’elle la suppose, le résultat paraît bien être quelque chose comme cette « grande santé » dont Nietzsche a parlé et dont Montaigne a donné l’exemple. En elle, l’amour et la philosophie vont ensemble. (M. Conche)

 

Caractéristiques

Nombre de pages: 
624
Code ISBN: 
978-2-13-057890-1
Numéro d'édition: 
1
Format
13.5 x 20 cm

Sommaire

Table des matières: 

I. 11 juillet. Émilienne et Noël 
II. 12 juillet. Mon daimôn 
III. 13 juillet. Le démon de Socrate 
IV. 14 juillet. Agir par bonté 
V. 15 juillet. Émilienne pyrrhonienne 
VI. 16 juillet. La musique plaît auxméchants 
VII. 17 juillet. Émilienne lasse 
VIII. 18 juillet. Émilienne et Socrate 
IX. 19 juillet. Un poème de terre et d’eau 
X. 21 juillet. Tristesse corse 
XI. 22 juillet. Catherine 
XII. 24 juillet. Le caractère n’est pas le daimôn 
XIII. 25 juillet. Beauté funeste 
XIV. 26 juillet. Catherine et Émilienne 
XV. 27 juillet. Vivre : injuste privilège 
XVI. 28 juillet. Le service divin d’Émilienne 
XVII. 29 juillet. Émilienne « inactive » et active 
XVIII. 30 juillet. Bien juger : l’acte des sages 
XIX. 31 juillet. Émilienne et son dieu 
XX. 1er août. Émilienne œuvre en poète 
XXI. 2 août. Lettre d’Émilienne (août 2001)  
XXII. 3 août. Émilienne rit de ce qu’elle a écrit 
XXIII. 4 août. Mon élan pour Émilienne 
XXIV. 5 août. Émilienne et le judéo-christianisme 
XXV. 6 août. In-comparable Émilienne 
XXVI. 7 août. Une prière et une lettre 
XXVII. 8 août. Émilienne retirée en elle-même 
XXVIII. 9 août. L’expérience mystique d’Émilienne 
XXIX. 10 août. Jeux Olympiques 
XXX. 11 août. Bonheur par réflexion 
XXXI. 12 août. Socrate n’est pas un philosophe solitaire ; moi, si 
XXXII. 13 août. Se ménager pour l’essentiel 
XXXIII. 14 août. Émilienne et mon prétendu « orgueil » 
XXXIV. 15 août. L’hymne d’Aristote à l’arétè 
XXXV. 17 août. Le dieu d’Émilienne 
XXXVI. 18 août. Émilienne, Noël et moi sommes prorusses 
XXXVII. 20 août. Émilienne, être vrai 
XXXVIII. 21 août. Émilienne et le kairos 
XXXIX. 22 août. L’homme grec 
XL. 23 août. L’amour éthéré 
XLI. 24 août. Quand les Athéniens doutent des dieux 
XLII. 25 août. Émilienne et sa clairière 
XLIII. 27 août. La Vérité, visée de la philosophie 
XLIV. 28 août. La santé d’Émilienne 
XLV. 29 août. Une religion sans Dieu 
XLVI. 30 août. Sartre veut comprendre Flaubert ; moi, Émilienne 
XLVII. 31 août. Émilienne : son intuition d’autrui 
XLVIII. 1er septembre. Le goût 
XLIX. 2 septembre. Émilienne et George Russell 
L. 3 septembre. J’ai snobé Émilienne !!! 
LI. 11 septembre. Préférer la légende 
LII. 12 septembre. Émilienne, être démonique (non démoniaque !) 
LIII. 13 septembre. Émilienne et sa noble estime de soi 
LIV. 14 septembre. Une question grammairienne 
LV. 15 septembre. Images de l’Histoire de France 
LVI. 16 septembre. Vivre pour vivre 
LVII. 17 septembre. Les deux définitions de la philosophie 
LVIII. 18 septembre. Le socratisme de Montaigne 
LIX. 20 septembre. Une beauté de vieillesse 
LX. 21 septembre. Émilienne est ma Clotilde 
LXI. 22 septembre. Le calendrier positiviste 
LXII. 23 septembre. Le sexe absent de mes rêves 
LXIII. 27 septembre. Le « milieu » de et selon d’Ormesson 
LXIV. 28 septembre. Émilienne n’est pas un mirage 
LXV. 29 septembre. Fabienne Mahieu 
LXVI. 30 septembre. Le nationalisme corse 
LXVII. 1er octobre. Un promeneur solitaire 
LXVIII. 2 octobre. Le miel de Corse 
LXIX. 3 octobre. La religion sans « au-delà » 
LXX. 4 octobre. Les Noctes d’Aulu-Gelle et les « essais » de Montaigne 
LXXI. 5 octobre. Tenir ses promesses 
LXXII. 6 octobre. L’état d’âme du moment 
LXXIII. 8 octobre. Les inflexions de l’amitié 
LXXIV. 9 octobre. France idéale et France réelle 
LXXV. 10 octobre. Sur les pas d’Émilienne 
LXXVI. 11 octobre. Homère sans les dieux !  
LXXVII. 12 octobre. Le suicide par solidarité 
LXXVIII. 13 octobre. Sauvage et fascinante Émilienne 
LXXIX. 14 octobre. Le sens mystique d’Émilienne 
LXXX. 15 octobre. Intolérable : le racisme d’État 
LXXXI. 16 octobre. Fausse image de moi 
LXXXII. 17 octobre. L’amitié qui me lie à Émilienne 
LXXXIII. 19 octobre. L’au-delà de la vie 
LXXXIV. 21 octobre. Être enseveli dans le terrain d’Émilienne 
LXXXV. 22 octobre. Lettre de Bojena Ostrowska 
LXXXVI. 23 octobre. Le livre et ses lecteurs 
LXXXVII. 25 octobre. Le prix de la vie 
LXXXVIII. 28 octobre. L’affection soucieuse d’Émilienne pour moi 
LXXXIX. 29 octobre. La foi-révélation d’Émilienne 
XC. 30 octobre. Amitiés inégales 
XCI. 1er novembre. Vivre « au grand jour » ?  
XCII. 2 novembre. La confiance en l’amie, non la curiosité 
XCIII. 4 novembre. La Nature sur-naturelle 
XCIV. 6 novembre. Ou les plaisirs d’amour, ou la force créatrice 
XCV. 9 novembre. Pourquoi Émilienne a souhaité que je lise Les Cerfs-volants de Kaboul 
XCVI. 10 novembre. La sagesse tragique d’Émilienne 
XCVII. 11 novembre. Clarté d’Héraclite « l’Obscur » 
XCVIII. 12 novembre. Le philosophe et les « nombreux » 
XCIX. 13 novembre. La philosophie est née spontanément de ma raison 
C. 15 novembre. La beauté morale est sans péché 
CI. 16 novembre. La mort de mon ami André Doremus 
CII. 19 novembre. Mon opposition aux socialistes : opposition à mon père ?  
CIII. 20 novembre. Survivre en Corse 
CIV. 21 novembre. G. Kirscher discute certaines de mes options en morale 
CV. 23 novembre. P. Maillard évoque le temps où j’étais son professeur 
CVI. 24 novembre. Les degrés de l’intime 
CVII. 25 novembre. La fin de vie d’André Doremus 
CVIII. 27 novembre. Yvon Quiniou psychanalyse Marcel Conche. Discutable 
CIX. 28 novembre. Émilienne proche du soufisme, et fort loin 
CX. 29 novembre. Ajouter de la beauté à la Beauté du monde 
CXI. 2 décembre. Nietzsche et la fierté corse 
CXII. 3 décembre. Les « plus excellents hommes » selon Nietzsche 
CXIII. 4 décembre. Dissemblance de Nietzsche et de Montaigne 
CXIV. 5 décembre. Sublime Émilienne !  
CXV. 6 décembre. Hypersensibilité d’Émilienne 
CXVI. 8 décembre. Quand Nietzsche était un « bon Allemand » 
CXVII. 12 décembre. Émilienne rend réelle la vie 
CXVIII. 13 décembre. Le français : langue qui donne le « sens du style » 
CXIX. 14 décembre. Le sage et les chiens 
CXX. 15 décembre. Où l’amour amoureux nuance l’amitié 
CXXI. 16 décembre. Avoir une maîtresse : oui, au prix de l’estime de soi 
CXXII. 18 décembre. Hans et Sophie Scholl 
CXXIII. 20 décembre. Élodie en désarroi, Émilienne en joie 
CXXIV. 21 décembre. Comment Émilienne se ressource en son dieu 
CXXV. 22 décembre. Vers l’amitié « parfaicte » 
CXXVI. 23 décembre. Le monde : des images ; et puis, la vie réelle 
CXXVII. 25 décembre. Stoïciens : la survie de l’âme dépend de sa force à survivre 
CXXVIII. 27 décembre. Émilienne, être divin 
CXXIX. 29 décembre. Être de bons alchimistes 
CXXX. 31 décembre. La raison émilienne : vivante et créative 
CXXXI. 2 janvier. Les différentes sortes d’univers 
CXXXII. 5 janvier. M. Onfray et moi-même répondons aux questions de Marie Morel 
CXXXIII. 7 janvier. Erreur de Nietzsche sur Épicure 
CXXXIV. 10 janvier. Réponses aux « huit questions cardinales » que pose Nietzsche 
CXXXV. 11 janvier. Une photo d’Émilienne : Yvette songe à ma mère 
CXXXVI. 12 janvier. Émilienne et Marceau 
CXXXVII. 17 janvier. On se donne la permission de jouir 
CXXXVIII. 18 janvier. André Comte-Sponville et moi sur la liberté 
CXXXIX. 19 janvier. Lucrèce eût dû chanter Cérès 
CXL. 20 janvier. Fascinante Émilienne 
CXLI. 22 janvier. Quel recul de l’humanité depuis les Grecs !  
CXLII. 23 janvier. Émilienne et Sébastien répondent aux questions de Marie Morel 
CXLIII. 25 janvier. Sexualité : danger pour le moi 
CXLIV. 26 janvier. Vaincre la jalousie 
CXLV. 29 janvier. Émilienne en femme soumise 
CXLVI. 31 janvier. Un vote de sympathie 
CXLVII. 1er février. La mort rêvée d’un agrumiculteur 
CXLVIII. 2 février. Émilienne souhaite un enfant 
CXLIX. 4 février. Socrate achoppe sur Héraclite 
CL. 6 février. Contredire « le grand nombre » 
CLI. 8 février. Si la femme jouit plus que l’homme 
CLII. 9 février. Mes propos sur Marie-Noële : de la littérature 
CLIII. 10 février. Un amoureux de ma mère mort à la guerre 
CLIV. 12 février. La prudence d’un « comité de rédaction » 
CLV. 14 février. La fausseté d’une prière 
CLVI. 16 février. Être équilibré : la leçon des Grecs 
CLVII. 18 février. Ma femme : l’évidence indirecte de son amour pour moi 
CLVIII. 19 février. Curieux rêve 
CLIX. 20 février. Montaigne, philosophe d’aujourd’hui 
CLX. 22 février. Achille a regretté son choix 
CLXI. 23 février. Paul Rée : homme triste 
CLXII. 25 février. Stupide entêtement de F. Staps 
CLXIII. 27 février. À qui pardonne-t-on le plus difficilement ?  
CLXIV. 28 février. Où je propose un distinguo à Roland Jaccard 
CLXV. 2 mars. Mon inquiétude pour Émilienne 
CLXVI. 4 mars. Un geste d’affection d’Émilienne 
CLXVII. 6 mars. Deux façons de lire un philosophe 
CLXVIII. 8 mars. Les philosophies grecques offrent des possibilités de vie très différentes 
CLXIX. 10 mars. Une lettre qui m’a ému 
CLXX. 11 mars. La valeur d’art de la conception qu’Aristote se fait de la nature 
CLXXI. 14 mars. André Comte-Sponville et moi sur la moralité du capitalisme 
CLXXII. 16 mars, t? t? ?? e??a? 
CLXXIII. 18 mars. Émilienne a son « Hector ». Bonheur.  
CLXXIV. 23 mars. Ce qui reste des systèmes 
CLXXV. 30 mars. Émilienne et Ivo : bonheur – pour eux, pour moi

 

Autour de l'auteur

Marcel Conche, agrégé de philosophie, docteur ès lettres, membre associé de l’Académie d’Athènes, lauréat de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre, est professeur émérite à la Sorbonne. Il est l’auteur de nombreuses publications, notamment aux PUF, dans les collections « Perspectives critiques » (Orientation philosophique, Temps et destin, Vivre et philosopher, Le fondement de la morale, Pyrrhon ou l’apparence, Montaigne ou la conscience heureuse, Montaigne et la philosophie, Analyse de l’amour et autres sujets, L’aléatoire, Présence de la nature, Quelle philosophie pour demain ?, Lao Tseu, Tao Te king, traduction et commentaire, Avec des « si ». Journal étrange, Oisivetés. J.E.II, Noms. J.E.III), « Épiméthée » (Épicure : Lettres et maximes, Héraclite : Fragments, Anaximandre : Fragments et témoignages, Parménide : Le Poème. Fragments) et « Quadrige » (Essais sur Homère, Préface et « supplément » dans l’édition 2004 des Essais de Montaigne).

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