Résumé
Cet ouvrage propose une démarche d'analyse de l'intelligence des collectifs de travail, applicable à différents secteurs d'activité, industries, services, institutions sociales. Reprenant les apports des théories interactionnistes et les réactualisant à la lumière des réflexions récentes sur l'action, les auteurs montrent le rôle du langage dans la construction collective de l'information et des savoirs, dans la négociation et les arbitrages nécessaires au travail. En analysant ses mécanismes, ses formes et ses fonctions, ils font ainsi du langage un outil d'analyse du fonctionnement des organisations. L'étude qui sert de base à cette analyse a porté sur l'hôpital, mais par sa méthode et ses résultats, il s'adresse à tous ceux qui étudient les formes de communication dans les situations de travail.
Caractéristiques
Sommaire
Préface (Anselm Strauss) -- Introduction
I -- La communication, du face à face aux agencements organisationnels
2 -- L'analyse des communications de travail, perspectives et méthodes
3 -- La relève, ethnographie d'une pratique de parole
4 -- Les communications dans l'activité
5 -- Articulation et intelligence collective
Conclusion : Le langage et ses alliances -- annexes -- Bibliographie
Autour de l'auteur
Michèle GROSJEAN est maître de conférences à l'Institut de psychologie de l'Université Louis Lumière de Lyon II, membre du GRIC, Groupe de recherche sur les interactions communicatives et du GDR-CNRS Langage et Travail
Michèle LACOSTE est enseignante dans le Département de sciences de la communication de l'Université de Paris XIII, membre fondateur du Réseau Langage et Travail et du GDR-CNRS
Préface d'Anselm Strauss