Résumé
Quelles furent les politiques cinématographiques des régimes autoritaires ? Comment les professionnels du cinéma furent-ils encadrés ? De quelles marges de manoeuvre disposaient-ils ? Comment fonctionnait la censure ? Que voyaient les spectateurs dans les salles ? A travers des exemples pris dans de nombreux pays, cet ouvrage, issu d'un séminaire de travail sur l'apport du cinéma à la recherche historique, se propose de répondre à ces multiples questions. Il constitue la première synthèse comparative d'histoire politique et sociale du cinéma dans les régimes autoritaires du XXe siècle.
Caractéristiques
Sommaire
Préface, par Pierre Sorlin -- Introduction, par Raphaël Muller et Thomas Wieder
1 -- Russie-URSS (1917-1991). Le festin pendant la peste, par Françoise Navailh
2 -- Italie (1922-1943). Le cinéma de l'Italie fasciste, par Jean A. Gili
3 -- Japon (1923-1945). L'ombre du totalitarisme dans le cinéma japonais, par Maria Roberta Novielli
4 -- Portugal (1928-1974). Le cinéma portugais sous Salazar, par Yves Léonard
5 -- Allemagne (1933-1945). Un film d'Hitler ? par Christian Delage
6 -- Espagne (1939-1975). La longue nuit du franquisme, un cinéma sous influence, par Nancy Berthier
7 -- France (1940-1944). La fiction cinématographique sous Vichy, un étrange et singulier paradoxe, par François Garçon
8 -- Hongrie, Pologne, Tchécoslovaquie (1945-1995). Au-delà du rideau en Europe centrale, par Kristian Feigelson et Gabor Eröss
9 -- RDA (1946-1990). Gels et dégels à l'Est. Le cinéma est-allemand, par Caroline Moine
10 -- Chine (1949-1976). Entre réalisme et propagande, la longue marche du cinéma chinois, par Luisa Prudentino
11 -- Brésil (1964-1988). La résistance fait du cinéma face à la censure imposée par le régime militaire, par Leonor Souza Pinto
12 -- Grèce (1967-1974). Les écrans grecs sous la dictature des colonels : la grande rupture, par Stéphane Sawas
Bibliographie -- Filmographie -- Index des titres de films -- Index des noms de personnes
Autour de l'auteur
Ouvrage publié sous la direction de Raphaël MULLER et Thomas WIEDER, anciens élèves de l'École normale supérieure et agrégés d'histoire.