Résumé
Analysant les théories de l’art proposées, du début du XXe siècle à aujourd’hui, par des philosophes revendiquant l’héritage de Karl Marx, interrogeant des démarches artistiques et littéraires proclamant leur caractère engagé, voire militant, cet ouvrage questionne la complexité des rapports qu’entretiennent l’esthétique et le politique. Les problématiques toujours actuelles concernant la particularité de la création artistique et littéraire et la singularité de l’expérience que suscitent les œuvres, la dimension critique et utopique de l’art, y sont discutées, et par là se pose la question des enjeux liés à une philosophie, à une politique et à une esthétique de l’émancipation.
Caractéristiques
Sommaire
Introduction
De l’art et de la littérature selon Karl Marx et Friedrich Engels
De la particularité de l’art, en dernière instance
Un réalisme sans modèle(s)
L’Octobre des arts
Le temps des ruptures
Art et révolution
Querelles autour du réalisme
L’orthodoxie réaliste socialiste
Un réalisme socialiste à la française
Un « grand réalisme »
La fonction critique de l’art
Un Romantisme anticapitaliste
Un art matérialiste
Une esthétique négative
Engagement, contestation, résistance
Art engagé, art militant
Un art de résistance
Art, utopie, émancipation
Une utopie concrète
L’émancipation, un enjeu esthétique et politique
Conclusion
Autour de l'auteur
Jean-Marc Lachaud, philosophe, est professeur à l’Université de Strasbourg où il enseigne l’esthétique. Ses recherches portent essentiellement sur les théories critiques de l’art et de la société et sur la question des relations entre art et politique.