Résumé
En relisant les textes, en regardant autrement les peintures de la Renaissance, ce livre met en évidence des dispositifs singuliers, liés pour chaque peintre à des régimes différents de la représentation, du visible, de la vision et du regard. Au XVII esiècle le discours sur la perspective est repris par la philosophie pour éclairer le nouveau partage entre la représentation du sujet pensant et une matière désormais géométrisable. A quelles conditions la perspective a-telle pu tenir cette place à la fois décisive et ambigüe dans l'émergence de l'âme classique ? A l'histoire d'une forme symbolique, ce livre substitue le récit désormais éclaté d'une archéologie ou d'une généalogie de la modernité.
Caractéristiques
Sommaire
Avant-propos
I -- La fenêtre divisée, Piero della Francesca : Partage de la peinture -- Les transparences de la fenêtre -- La mesure des regards -- La peinture au milieu -- Le voile et le geste de peindre -- Discours -- La démonstration des images -- La vérité dans une image
II -- Image, enveloppement : La coïncidence des opposés -- Rapport secret, mathématiques
III -- Transformation, Léonard de Vinci : Perspective, nature -- Déluge de la vision -- Peindre c'est voir, voir c'est paindre -- L'oeil piégé dans les intervalles
IV -- La fenêtre séparée, Dürer : La mécanique de la peinture -- Le portillon
Conclusion
Autour de l'auteur
Lucien VINCIGUERRA est maître de conférences en philosophie à l'Université de Lille III. Il a publié : Langage, visibilité, différence, histoire du discours mathématique de l'Âge classique au XIXe siècle (Vrin)