Résumé
La littérature est morte. Du moins est-ce le constat que martèlent tous ceux pour qui la culture du contemporain serait décadente. Et s’ils avaient raison ? Si la littérature était morte ? Si elle était plutôt en train de vivre une vie nouvelle, une vie après la mort ? Telle est la question que Johan Faerber a voulu prendre au sérieux dans cet essai électrique. Se plongeant dans la diversité affolante des œuvres et des auteurs d’aujourd’hui, il redistribue la totalité des critères de grandeur, des règles d’interprétation, de l’attirail conceptuel avec lequel nous avions l’habitude de les lire pour nous permettre d’appréhender cet âge de la post-littérature. Jonglant avec virtuosité du plus populaire au plus avant-gardiste, de la poésie au roman, de la francophonie au reste du monde, il dresse ainsi le portrait d’une époque nouvelle de la littérature, où celle-ci s’avère plus utile, plus urgente, mais aussi plus politique que jamais. La littérature est morte ? Vive la littérature !
Caractéristiques
Sommaire
Avant-propos
Nous ne sommes pas encore contemporains
Une modernité à contretemps
Un primitivisme à contretemps
Créer le contemporain
L’incontemporain
Prendre son temps
La page noire
La Mort de la Littérature
La fable noire de la littérature
Les Hommes du Livre
Après les Littératures
Comment commencer sans savoir que l’on finit ?
Comment commencer quand tout est fini ?
Comment recommencer quand tout est fini ?
Écrire après, ou la littérature des relevailles
La littérature unfinie
La re-Littérature
Pour une physique de la littérature contemporaine
Une écriture pneumatique
Vers une sensualité de l’atome
Écrire : verbe transitif
De l’esthétique à l’esthésique du contemporain
Pour une littérature directe
Le poème du peuple
Diction, fiction, vision : pour une poématique du peuple
Une littérature affectuelle
Conclusion : la littérature est un sentiment
Autour de l'auteur
Johan Faerber est enseignant, critique et éditeur. Il est l’auteur, entre autres, de Les procédés littéraires (Armand Colin, 2018, avec Sylvie Loignon) et de Proust à la plage (Dunod, 2018). Il est l’un des cofondateurs de Diacritik.