Résumé
« Cet ouvrage souhaite mettre en évidence les apports de l’anthropologie politique aux études visant à une meilleure délimitation, et à une meilleure connaissance, du champ politique. Il définit un mode de repérage, et donne ainsi une réponse à la critique des spécialistes reprochant aux anthropologues politistes d’orienter leurs efforts vers un objet mal déterminé. Il envisage le rapport du pouvoir aux structures élémentaires qui lui fournissent sa première assise, aux types de stratification sociale qui le rendent nécessaire, aux rituels qui assurent son enracinement dans le sacré et interviennent dans ses stratégies. [Il] montre que les sociétés humaines produisent toutes du politique et qu’elles sont toutes ouvertes aux vicissitudes de l’histoire. Par là même, les préoccupations de la philosophie politique sont retrouvées et d’une certaine manière renouvelées. »
Longtemps considérée comme une spécialisation marginale de l’anthropologie, cette discipline neuve est un nouveau mode d’appréhension de la réalité politique, elle induit une nouvelle représentation scientifique des sociétés, y compris des sociétés qualifiées de primitives. Le politique n’est pas situé sur le terrain des institutions formelles mais sur celui des actions visant à maintenir ou modifier l’ordre établi.
Caractéristiques
Sommaire
Préface – Présentation
II – Domaine du politique
III – Parenté et pouvoir
IV – Stratification sociale et pouvoir
V – Religion et pouvoir
VI – Aspects de l’État traditionnel
VII – Tradition et modernité
Conclusion : Perspectives de l’anthropologie politique – Bibliographie – Index
Autour de l'auteur
Anthropologue et sociologue, Georges Balandier est auteur de très nombreux ouvrages, dont, aux Puf, Civilisés, dit-on (2003), Le grand dérangement (2005) et Du social par temps incertain (2013).