Résumé
Ce matin-là, le coq chanta moins fort, et nettement plus faux. C’était au début de la 95e olympiade. Socrate était condamné à mort dans sa propre Cité. Figure magnétique de notre panthéon, Socrate est pourtant un être de la subversion et de l’inconvenance : il dit et fait des choses qui heurtent les institutions. Et c’est lui, dans sa bizarrerie, qui donne naissance à la philosophie. À travers le récit de sa dernière journée, Sandrine Alexandre donne vie à un Socrate en décalage permanent avec les normes et les usages. Sous son égide, la philosophie ne peut être qu’une activité subversive. C’est cette dimension que retrouveront Nietzsche ou Foucault. Elle est ici restituée dans ce qui fait sa force et son originalité.
Caractéristiques
Sommaire
L’AUBE D’UN JOUR TRÈS SPÉCIAL
DIGRESSION SUR LE SAVOIR
UN DEBUT DE MATINÉE HOULEUX
DIGRESSION SUR LA JUSTICE
UNE JOURNÉE D’ENTRETIENS
DIGRESSION SUR LA POLITIQUE
UN BAIN FORT TARDIF
DIGRESSION SUR LE BEAU
LES DERNIERS ADIEUX, QUAND LE SOLEIL DÉCLINE
DIGRESSION SUR L’À PROPOS
LA DERNIÈRE COUPE, JUSTE AVANT LA NUIT
DIGRESSION SUR LA RELIGION ET LA PIÉTÉ
L’ATOPIE. OU L’ART SOCRATIQUE DU DÉPLACEMENT
ÉPILOGUE : - 399 / 2012
Autour de l'auteur
Sandrine Alexandre est normalienne, agrégée et docteure en philosophie. Elle est spécialiste de philosophie ancienne, de sa réception et de ses usages contemporains