Résumé
On a beaucoup dit que nous étions au milieu du commencement de la crise ou, pour citer Winston Churchill, que « ce n’est pas la fin ; ce n’est même pas le commencement de la fin ; c’est peut-être la fin du commencement ». On s’est beaucoup penché sur les origines de la crise, beaucoup félicité sur les mesures prises pour empêcher qu’elle ne dégénère en catastrophe planétaire. Actuellement, on ne parle plus que de réduction de la dette publique, peu de choses encore sur la nouvelle croissance dont le monde occidental a tant besoin, sur les opportunités rendues paradoxalement possibles grâce à la crise, notamment sur les nouveaux secteurs économiques à développer.
Caractéristiques
Sommaire
Introduction, par Jean-Hervé Lorenzi
Chapitre premier. — Qu'est-ce que la nouvelle croissance ?
Quelles nouvelles formes de croissance pouvons-nous susciter ?, par Jean-Marie Chevalier
Une croissance durable ?, par Patrick Artus
Chapitre II. — Espoirs et contraintes de la nouvelle croissance
Qualité des institutions, diversité des trajectoires de croissance, par Pierre Jacquet
Le monde sera vert ou ne sera pas, par Jose Maria Figueres
Ne pas confondre symptômes et maladie, par Michel Aglietta
Chapitre III. — Les années à venir : conflits ou coopérations ?
Gouvernance économique de la zone euro : les détails peuvent tuer, par Agnès Bénassy-Quéré et Laurence Boone
Qui croit encore au Père Noël ?, par John Kay
À qui profite la crise ?, par Rodrigo de Rato y Figaredo
L'Occident dans la compétition multipolaire, par Hubert Védrine
Des bombes dans les pays émergents, par Amy Chua
Les classes moyennes victimes de la nouvelle croissance ?, par Jean-Michel Charpin
Chapitre IV. — Les nouvelles formes de croissance
Quels changements pour quelles mutations ?, par Dominic Barton
Trois principes pour une nouvelle croissance, par Robert Reich
Dix mesures pour une croissance européenne, par le Cercle des économistes
Autour de l'auteur
On trouvera dans ce Cahier, à côté des contributions des membres du Cercle des économistes, les pistes proposées par quelques grands acteurs du monde international universitaire, politique et économique. Parmi eux, Robert Reich de l’Université de Berkeley ; Rodrigo de Rato y Figaredo, président de Caja Madrid, Jose Maria Figueres, ancien président du Costa Rica, etc.