Dans la presse
Alternatives Economiques – Juillet 18 – par Igor Martinache
« La notation nous apparaît aujourd’hui indissociable de l’école. Il n’en a pourtant pas toujours été ainsi, comme le rappelle l’auteur, sociologue de l’éducation, en retraçant l’évolution des modes d’évaluation depuis le XVIe siècle. »
« Dans une tribune au Monde, le sociologue Pierre Merle juge que l’importance accordée aux notes et au contrôle continu pour le baccalauréat pose problème. Il estime notamment qu’il faudrait aussi tenir compte du rapport entre compétences et aptitudes des élèves à suivre avec succès un enseignement supérieur. »
« Avec ce nouveau livre, Pierre Merle propose une véritable synthèse sur l'histoire et les différents types d'évaluation. Il montre aussi que l'évaluation évolue dans l'école française au bénéfice d'une évaluation formative plus adaptée aux besoins des élèves. Surtout il nous fait découvrir beaucoup de choses sur les différents types d'évaluation et leurs effets sur les élèves et les correcteurs. Des effets qui posent notamment la question de la “note juste”. »
« Il faut reconnaître à l’actuel gouvernement un mérite : ne pas se satisfaire d’une croissance non contrôlée des effectifs universitaires associée à un taux d’échec considérable. Pour sortir de l’impasse, celui-ci envisage deux réformes enchâssées l’une dans l’autre : une nouvelle organisation du lycée et du bac, et une sélection à l’entrée à l’université. »
La Vie – 29 août 2018 – par Stéphanie Combe
« École : Comment relever le niveau ? »
« Les cartables sont prêts, les devoirs de vacances, plus ou moins bien faits… Pourtant, les lacunes réelles des élèves inquiètent parents, politiques et acteurs du monde éducatif. Des pistes pour améliorer les performances de l’école française.
La moyenne générale de l’élève France n’est guère fameuse. Son bulletin scolaire pointe ses difficultés, à commencer par l’acquisition des fondamentaux – lire, écrire, compter. On observe ainsi une baisse globale des résultats en orthographe depuis 30 ans. En CM2, un élève sur deux n’orthographie pas correctement les cinq premiers verbes de son texte, d’après le cycle des évaluations disciplinaires réalisées sur échantillon (Cedre) en 2015. Par ailleurs, 42% des élèves ont une maîtrise fragile des mathématiques, voire de grandes difficultés à l’issue de l’école primaire. Cette contre-performance est confirmée par l’enquête internationale Timss 2015 – réalisée auprès des élèves de CM1 – qui place la France à l’avant-dernier rang des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), juste devant le Chili… Les bons s’en sortiront toujours, essaye-t-on de se rassurer. »
Lire la suite de l'article (édition abonnés)
À la radio
« Source de vexation, de discrimination, la note est souvent mal vécue par les élèves, voire par une partie des enseignants et des pédagogues. Quels sont les exemples de systèmes scolaires ayant abandonné l’évaluation sous cette forme ? Pour quels résultats ? »
France Inter – 19 juin 2018 – par Laurence Luret
« Pensez donc » – « À la veille du bac, quel bilan pour
Parcoursup ? »
« Attente, mise en concurrence, stress, la plateforme d'admission aux études supérieures Parcoursup semble accentuer les inégalités entre les lycéens et précariser les plus fragiles, un retour en arrière de deux siècles selon le sociologue Pierre Merle. »
« Il y a plein de manières d’évaluer, les lettres A, B, C – acquis/ non acquis... mais peut-être préférez-vous les notes sur 20 ? D’ailleurs, depuis quand note-t-on sur 20 ? L’ouvrage dont nous parlons aujourd’hui Les pratiques d’évaluation scolaire, historique, difficultés, perspectives, est une véritable somme, la somme, sur la question. Une somme historique pour commencer car en effet, il faut se plonger dans l'histoire de l'éducation pour comprendre pourquoi et comment l'école évalue les élèves encore aujourd’hui. »
Découvrez Les pratiques d’évaluation scolaire de Pierre Merle