Interview
Dans la presse
L’Express – 29 juin 2019 – par Laurent Martinet
« Débat : la taxe carbone... sinon rien ? »
Interview croisée avec Alain Grandjean et Christian Gollier par Laurent Martinet.
« La démocratie, c'est une tyrannie du présent. Personne n'a vraiment intérêt à accomplir des efforts, car les bénéfices d'une victoire ne se feront sentir que dans de longues décennies. (…) Cela explique la course de lenteur dans laquelle sont lancés les politiques. » Christian Gollier
Les Echos – 06 juin 2019 – par Jacques Delpla.
« Quel prix pour notre avenir climatique ? »
« Quels efforts sommes-nous prêts à consentir aujourd'hui pour sauvegarder le climat dans lequel vivront les générations futures ? Cette question revient avec des taux d'intérêt historiquement bas et avec le débat sur l'urgence climatique. (…) C'est pourquoi la question ne doit pas demeurer académique mais être largement débattue dans le public et au Parlement. Le dernier livre de Christian Gollier, professeur à l'Ecole d'économie de Toulouse, Le Climat après la fin du mois expose remarquablement ce débat. »
« C'est pourquoi il faut aussi lire Le climat après la fin du mois de Christian Gollier, directeur général de la prestigieuse École d'économie de Toulouse. Cet économiste internationalement reconnu, qui a lui-même travaillé sur certains des rapports du Groupe d'experts international sur l'évolution du climat (GIEC), juge très négativement le catastrophisme, “même éclairé ” : “C'est une erreur de manipuler les croyances des gens pour les inciter à agir.”
La remarque pourrait-elle s'appliquer à Fred Vargas ? Dans son cas, le terme de manipulation nous semble inapproprié; il faudrait plutôt parler de présentation passionnée des faits. Mais une chose est sûre : Christian Gollier ne partage pas sa vision du monde et ne croit pas qu'il faille faire une révolution pour relever le défi climatique. »
« Dans un livre, l'économiste du climat Christian Gollier explique pourquoi cette taxe est la stratégie la plus efficace pour limiter les émissions de CO2. »
« Tribune. Chaque Européen émet, chaque année, l’équivalent de plus de 8 tonnes de CO2. Les économistes du climat nous disent, pour simplifier, que chacune de ces tonnes engendrera un dommage climatique de plus de 1 000 euros dans quatre-vingts ans en moyenne. Notre responsabilité individuelle est donc largement engagée face à cette dette climatique. Les Français sont très attachés au principe pollueur-payeur mais, depuis cet automne, ils sont massivement opposés à l’idée de se l’appliquer à eux-mêmes…»
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Le Figaro – 13 mai 2019 – par Charles Jaigu.
« La démocratie face au défi climatique »
L’économiste Christian Gollier plaide et convainc d’une urgence de la taxe carbone. Exemple de la solitude du savant face à l’électeur.
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À la radio
BFM Business – 28 juin 2019
« La librairie de l’éco »
Christian Gollier : « On a une solution économique au problème. Il ne faut pas faire appel à l’altruisme. On peut espérer que certaines dynamiques altruistes émergent mais il y a une solution simple pour faire en sorte que les gens soient incités à faire le bien d’autrui en réduisant les émissions de CO2, c’est en imposant un prix. »
BFM Business – 28 juin 2019
« La librairie de l’éco »
Christian Gollier : « Il y a un malentendu au départ qui fait que le débat est impossible aujourd’hui. On a vendu, et beaucoup d’experts l’ont fait aussi et pas que les politiques, l’utopie d’une transition énergétique heureuse. C’est-à-dire avec une création de milliers d’emplois, une réduction de la facture d’électricité en même temps qu’on allait faire le bien de la planète et des générations futures. En fait la réalité est très différente de ça. »
Découvrez Le climat après la fin du mois de Christian Gollier