Dans la presse
Vive l'inflation ? l'ouvrage est chroniqué dans cet article publié dans le 1 l'hebdo du 1 juin 2022
Nous devons apprendre à vivre avec des hausses de prix, et redécouvrir tristement les cinquante nuances d’inflation..Or l’inflation elle-même est un concept faussement simple. Elle est synonyme de hausse des prix dans le débat public. Cependant,tous les prix n’augmentent pas de la même manière, et il y a donc différentes mesures de l’inflation, suivant le prix que l’on considère. L’inflation des prix de l’énergie et des biens alimentaires conduit tout d’abord à une réduction directe du pouvoir d’achat de tous les acteurs en France, ménages comme entreprises.
Le pouvoir d’achat, marqueur des inégalités? Pierre Blavier était l'invité de l'émission Débat du jour, diffusée sur RFI le 6 avril 2022
C’est la préoccupation numéro 1 des Français et donc le premier thème de campagne des candidats à la présidentielle : à quatre jours du premier tour, la question du pouvoir d’achat est au cœur de toutes les attentions. Pourtant, le pouvoir d’achat a augmenté au cours du mandat d’Emmanuel Macron (+300 euros par an, selon l’OFCE), mais l’inflation et les crises à répétition ont frappé fort au portefeuille des Français. Quelles disparités cette situation révèle ? Quelle redistribution des richesses ? Comment expliquer les inégalités ?
Pouvoir d’achat : « Dans le rouge au bout de quinze jours », nos lecteurs peinent à s’adapter à la hausse des prix, Pierre Blavier est cité dans cet article publié dans 20 minutes, le 28 mars 2022
Carburants, gaz, électricité, alimentation… Aucun secteur, ou presque, n’échappe à la hausse généralisée des prix ces dernières semaines. Le portefeuille des Français en a pris un coup, comme l’ont montré les nombreux témoignages de nos lecteurs, en réponse à notre appel. « Les enquêtes dont on dispose font état d’une augmentation de la part des dépenses dites pré-engagées, c’est-à-dire des dépenses engagées par contrat, comme l’énergie, le crédit, et différents types d’abonnements (communications, assurances…). Cela représente plus du tiers du budget des personnes modestes », explique Pierre Blavier, chargé de recherche CNRS à l’université de Lille et auteur de Gilets jaunes, la révolte des budgets contraints (PUF, 2021).
Election présidentielle 2022 : « Il n’y a pas de lien mécanique entre la hausse des prix du carburant et l’éclosion d’un mouvement social, entretien avec Pierre Blavier, publié dans le Monde le 15 mars 2022
Pour le chercheur Pierre Blavier, spécialiste du mouvement des « gilets jaunes », la hausse du prix des carburants porte un enjeu social et « masque l’économie plus large des “mondes de la route” de plus en plus contraints ».
Sur les ronds-points - recension sur l'ouvrage de Pierre Blavier, mise en ligne sur le site En attendant Nadeau, le 28 janvier 2022
Depuis 1968, les mouvements sociaux de grande envergure ont tous suscité une abondante production éditoriale à chaud. Au fur et à mesure que l’éloignement contribue à complexifier ou à infléchir le sens de l’événement, à relativiser sa portée ou, au contraire, à la réévaluer, cette production vieillit plus ou moins bien. L’heure sonne ensuite d’études ayant pris le temps du détour. Trois ans après le début du mouvement des Gilets jaunes, l’ouvrage de Pierre Blavier, Gilets jaunes. La révolte des budgets contraints, relève de cette catégorie.
Les douze meilleurs essais, la sélection Libé, « Gilets jaunes » dans la sélection des meilleurs essais 2021, publiée dans Libération le 19 décembre 20221
Trois ans après les « gilets jaunes », pourquoi la vie chère ne mobilise plus l'ouvrage de Pierre Blavier est cité dans cet article, publié sur Médiapart le 16 novembre 2021
Le printemps sera bouillant, la rentrée agitée, l’hiver sans trêve… Autant la rhétorique militante a souvent voulu mobiliser ses troupes en annonçant à l’avance des mouvements qui ne se sont pas toujours produits, autant il semble difficile d’expliquer l’absence de mobilisation lorsque le contexte semble s’y prêter.
« Le champ politique n’a pas répondu aux gilets jaunes » entretien paru dans Politis.fr le 17 novembre 2021
Au lendemain du 17 novembre 2018, premier samedi de mobilisation des gilets jaunes contre la taxe sur les carburants, les jugements sont légion. « Mouvement spontané », « aucune organisation », « jacquerie moderne »… Pourtant, force est de constater que ces dizaines de milliers de personnes en chasuble fluo ont constitué, dans la durée, l’un des mouvements sociaux les plus forts de ces dernières années. Entre les manifestations de fin de semaine et l’occupation des ronds-points, les gilets jaunes ont exprimé une colère vive contre la précarisation de leur quotidien, fait de fins de mois acrobatiques, d’injustice fiscale et de rapport contrarié aux institutions politiques, syndicales et médiatiques. Du 17 novembre 2018 au 15 janvier 2019, le sociologue Pierre Blavier a enquêté sur ces modes de vie en difficulté, en insistant sur la manière dont la situation économique des personnes impliquées a pu structurer leur implication sur les ronds-points. Il publie aujourd’hui Gilets jaunes. La révolte des budgets contraints.
Pierre Blavier : «Aucun des problèmes posés par les gilets jaunes n’a été vraiment résolu» entretien paru dans Libération le 15 novembre 2021
Trois ans après le début du mouvement d’occupation des ronds-points, le sociologue explique cette mobilisation inédite par un sentiment de trahison de l’Etat. Pourquoi inciter les Français à devenir propriétaires d’un pavillon en périphérie et à aller travailler en voiture, puis contraindre financièrement et matériellement ceux qui ont joué le jeu ?
Trois ans après les gilets-jaunes, retour sur les ronds-points Pierre Blavier était invité dans l'émission Le téléphone sonne, sur France inter, le 17 novembre 2021
Il y a trois ans, le mouvement des gilets jaunes débutait suite à la nouvelle hausse de la taxe sur les carburants. Qu’est-ce qui a changé depuis le début du mouvement ? Un nouvel « acte » des gilets jaunes est-il à prévoir ?
Malgré la hausse du prix de l’essence et du gaz en septembre, le mouvement peine à reprendre après la crise sanitaire. La mobilisation semble s’être essoufflée, même si des actions isolées continuent. À l'occasion des 3 ans du mouvement, de nombreux rassemblements sont prévus. Que pouvons-nous retenir du mouvement des « gilets jaunes » ? Le mouvement peut-il reprendre ? A-t-il muté ?
Pouvoir d'achat : représentations statistiques, réalités quotidiennes. Pierre Blavié était l'invité du matin de Guillaume Erner sur France Culture le 16 novembre 2021
« Gilets jaunes. La révolte des budgets contraints » : une plongée au cœur des ronds-points, article par Arianne Ferrand, paru dans Le Monde , le 27 octobre 2021
Le livre de Pierre Blavier sonde, sur le terrain, une mobilisation qui a secoué la France et explore les modes de vie d’une frange de la société qui se sent oubliée.
3 ans après, le mouvement des Gilets jaunes peut-il renaître ? Pierre Blavier était l'invité de La Grande Table des Idées, sur France Culture, le 25 octobre 2021
En novembre 2018, le début du mouvement a surpris la France, et fait reculer le gouvernement sur la question de la taxe carbone et du prix de l'énergie. Retour analytique sur le mouvement des Gilets jaunes, "la révolte des budgets contraints", selon l'expression de Pierre Blavier, notre invité.
Le combat des premières lignes, Pierre Blavier était invité dans l'émission C ce soir, diffusée sur France 5 le 20 octobre 2021
Avec l’envolée des prix des carburants, la colère sociale se fait sentir. C’est la même qui avait conduit à la révolte des Gilets Jaunes, le gouvernement peut-il éviter un nouvel automne des colères ?
Martine Duchemin, auxiliaire de vie et héroïne du documentaire "Debout les femmes !" et Pierre Blavier, chercheur au CNRS et auteur de "Gilets Jaunes, la révolte des budgets contraints" sont invités à débattre sur le plateau de C ce soir.
Gilets jaunes, La révolte des budgets contraints chroniqué par Emanuelle Réju, dans La Croix, le 4 octobre 2021
Novembre 2018, la taxe carbone met le feu aux poudres. Son effet comptable somme toute modeste ne suffit pas à expliquer l’ampleur du mouvement des gilets jaunes qui, selon Pierre Blavier, ne peut s’apparenter à une « révolte fiscale » comme la France a pu en connaître par le passé. Hétérogène, floue politiquement, la foule des ronds-points a rendu perplexes nombre d’observateurs. Après une longue enquête de terrain, étayée de nombreuses statistiques, le sociologue propose une clé de compréhension qui s’avère particulièrement pertinente