Libérez le Romain qui est en vous, le guide du bien-vivre à la romaine, est désormais disponible. C’est en homme éclairé que le noble citoyen romain Marcus Sidonius Falx adresse régulièrement au public un recueil de conseils pour prendre sa vie en main à la romaine. Dans le premier tome, L’art de gouverner ses esclaves (Puf, 2015), il exposait à nos contemporains les bons usages dans la gestion d’un pool d’esclaves, qu’il s’agisse d’esclave domestiques, laborieux ou administratifs. En quelque sorte, il se livrait sans le savoir à un exercice de management consulting de bon aloi, bien que, peut-être, légèrement débridé. Le noble romain vient donc à nouveau répandre sa bonne parole, toujours flanqué du professeur Jerry Toner.
Dans son second opus, Libérez le Romain qui est en vous, Marcus Sidonius Falx semble inventer le développement personnel, dévoilant les clés de son propre succès à ses lecteurs : une bonne famille, un bon réseau, un bon karma et un bonheur assumé. Si cela peut étonner aujourd’hui, c’est que l’on a oublié que penser la réussite personnelle a toujours été au cœur des travaux intellectuels de la Rome antique : qu’il s’agisse d’Ovide, de Sénèque, de Cicéron ou de Marc-Aurèle, les plus grands se sont penchés sur ces questions – et même principalement sur ces questions.
C’est pourquoi c’est avec le plus grand sérieux que le professeur Jerry Toner, de l’université de Cambridge, s’est associé à Marcus Sidonius Falx pour nous rendre ces réflexions audibles. C’est pourquoi également les Presses universitaires de France sont heureuses d’apporter ces deux pierres à l’édifice des travaux actuels sur le management et la quête du bien-être ; même si, en l’occurrence, reconnaissons-le, nous ne saurions trop vous conseiller de vous tenir éloignés d’une mise en application trop poussée des conseils de Falx, mais bien plutôt de profiter de cette porte ouverte inédite sur le for intérieur d’un citoyen romain de haut rang, éclairé par les commentaires de Jerry Toner. Une remarquable histoire des mentalités rédigée dans un style enthousiasmant.
Son premier ouvrage, L’art de gouverner ses esclaves, entièrement dédié à la saine gestion d'un cheptel d'esclaves, était l'occasion d'une plongée similaire dans la culture romaine, avec ce même mélange entre le style mordant propre à Marcus Sidonius Falx et le souci d'exactitude qui caractérise le professeur Jerry Toner.