Anthologie végane
Renan Larue
Le véganisme ? Une mode passagère, selon ses contempteurs. Voire un symptôme inquiétant de la décadence de notre société, qui semble accorder désormais aux poules ou aux vaches la même valeur qu’aux êtres humains. En vérité, la défense du véganisme et du droit des animaux est un phénomène très ancien, repérable dans de très nombreuses civilisations, et dans l’histoire de la nôtre. Avec cette anthologie, la première du genre en France, Renan Larue nous donne à lire cent des plus beaux, des plus poignants, des plus saisissants plaidoyers en faveur du véganisme. Ces textes, dont une vingtaine sont inédits, montrent à quel point le mode de vie végane et ses principes moraux ont été prônés, adoptés et même exaltés par les plus brillants esprits des siècles passés, en Occident comme ailleurs. Organisée selon des thématiques, l’Anthologie végane présente en outre un excellent aperçu des multiples défis anthropologiques, psychologiques, économiques, sociaux, moraux et religieux de cette compassion étendue aux animaux. Elle constitue un ouvrage de référence pour les véganes d’aujourd’hui et ceux de demain.
Comment sauver les animaux ?
Romain Espinosa
Alors même que le bien-être animal n’a jamais fait l’objet d’un si large consensus dans notre société, plus d’un milliard d’animaux terrestres sont tués chaque année en France pour satisfaire la demande en viande, œufs et lait, tandis que des millions d’autres sont pêchés, chassés, exhibés dans des cirques ou des enclos. Pourquoi un tel écart entre notre souci des animaux et la manière dont nous les exploitons ? Comment faire advenir une société où l’exploitation animale serait l’exception et non plus la norme ? Romain Espinosa mobilise les plus récents travaux menés en économie comportementale comme autant d’outils indispensables pour comprendre notre réticence à changer d’habitudes et en même temps le malaise qui nous saisit lorsque nous songeons à ce qui se passe derrière les murs des abattoirs. Par là, il donne les moyens à chacun de contribuer, individuellement et collectivement, à sauver les animaux.
Considérer les animaux
d’Émilie Dardenne
Cherchant à dépasser le tout ou rien qui caractérise souvent les approches des relations entre les êtres humains et les animaux, la zooinclusivité s’adresse à celles et ceux qui ne veulent pas laisser les animaux sur le bord du chemin, mais qui ne savent pas comment s’y prendre. Elle répond à des demandes émanant de secteurs divers et propose des pistes de transition au niveau individuel, collectif, sociétal. La volonté de construire un monde zooinclusif est réelle, toutefois les améliorations tangibles pour les autres animaux sont lentes et erratiques.